Pic épeiche mâle - Dendrocopos major Le Pic épeiche est un très bel oiseau au plumage noir, blanc et rouge. Le mâle se reconnaît par la tache rouge qu'il porte sur la nuque, ce que la femelle n'a pas. Il fréquente de très nombreux biotopes et peut aussi bien se rencontrer dans un jardin que dans des lieux très boisés. Les vieux vergers font son bonheur car il trouve de quoi se nourrir sous l'écorce des arbres, papillons et larves, grâce à sa longue langue collante. En hiver, il vient volontiers sur les mangeoires plateaux partager les graines de tournesol avec les passereaux. Son long bec est très puissant et lui permet de creuser une loge dans les grands arbres pour y installer son nid. Son tambourinage indique le début de la formation des couples et fait office de chant. Son cri est très caractéristique. (Bouresse, le 17/02/2022) Voir plus de photos
Pic mar mâle - Dendrocopos medius Voici un Pic mar filmé le long du Crochet, petit cours d'eau qui se jette dans la Vienne à Queaux. Il a l'air d'être attiré par le travail d'un Castor qui a commencé à s'attaquer à un grand aulne glutineux. Cela pourrait bien lui faire gagner du temps et de l'énergie pour trouver de quoi manger ! De prime abord, ce mâle ressemble beaucoup à un mâle Pic épeiche. Il est sensiblement de même taille. Mais plusieurs différences sont à relever : sa calotte, le dessus de sa tête, est rouge alors que celle du Pic épeiche est noire avec une tache rouge plus bas dans la nuque. Les lignes noires de sa joue ne rejoignent ni la nuque, ni le bec, ni le dos. Son plumage noir et blanc est beaucoup plus tacheté. Son dos est même rayé de noir et de blanc. Son ventre est légèrement moucheté de gris. Ses plumes sous-caudales, sous le ventre au niveau de la queue, sont de couleur orangé et non rouge vif. Son bec est également plus fin.
Le Pic mar est le plus rare des pics de plaine. Principalement insectivore, il peut également se nourrir de graines en hiver. Il a des moeurs solitaires et fréquente les anciens bois de feuillus mais cohabite souvent avec son cousin le Pic épeiche. (L'Huilerie, Queaux, le 22/01/2022)
Élanion blanc - Elanus caeruleus Encore très rare il y a quelques années en Europe, l'Élanion blanc, originaire du Portugal, Afrique et Asie du sud-est, poursuit tranquillement mais sûrement son expansion dans notre territoire. Cet élégant petit rapace, dos gris et ventre blanc, affectionne les champs ouverts qui lui prodiguent de quoi se nourrir (rongeurs, petits reptiles, grenouilles), ainsi que la proximité de grands arbres pour nicher (3 à 4 petits par an). .Les anciens poteaux téléphoniques en bois, encore présents en campagne, sont autant de postes d'observation pour cet oiseau au vol léger et à l'oeil affûté. (Route de la Taupelle, Queaux, le 04/10/2021)
Cigognes blanches - Ciconia ciconia Alors que l'Europe est touchée par une grande vague de froid, les cigognes ont entammé leur migration printanière. Ces oiseaux migrateurs ne sont que de passage dans notre département, la Vienne, mais s'arrêtent volontiers une journée pour se reposer et se ravitailler. Elles ne volent pas la nuit et reprendront probablement leur vol au petit matin pour rejoindre leur lieu de nidification, en Allemagne ou aux Pays-Bas. (Chaumeil, Persac, le 13/02/2021)
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Hibou moyen duc - Asio otus - Strigidae
Le Hibou moyen duc est le hibou le plus commun en Poitou-Charentes. D'assez grande taille, il affectionne les cèdres et les sapins pour venir se reposer dans la journée, en groupe parfois. Son plumage est gris-brun, parfait pour se camoufler dans les branchages. Il arbore deux grandes aigrettes, dressées sur la tête et possède un regard perçant de couleur orangé très impressionnant. C'est en cherchant des pelotes de réjection que j'ai découvert sa présence et il m'a fallu beaucoup de persévérence avant de pouvoir obtenir un cliché réussi de lui. Je l'ai surpris dans son sommeil et il m'a laissé un peu de temps avant de s'envoler. (Bouresse, Stade Marquis de Campagne, 12/03/2015)
J'avais remarqué depuis le printemps 2016 quelques pelotes au pied d'un immense laurier qui pousse au fond de notre jardin. Ayant interrogé le voisinage, il s'avérait que plusieurs individus avaient déjà été remarqués en journée, perchés dans le grand buis de M et Mme Le Roux, alors que le jardinier était en plein travail, ou dans le parc de Melle Bourot, de l'autre côté du pré à moutons de M. Sillars. Il a fallu plusieurs mois avant que je puisse les observer à mon tour et, à mon étonnement, j'ai pu en compter sept et les voir s'envoler les uns après les autres. Bien cachés dans le feuillage persistant du laurier, ces Moyens-ducs ont trouvé l'endroit idéal pour se reposer. Bien entendu, je ne vais pas les déranger trop souvent, je ne voudrais pas qu'ils changent d'adresse. Feuillages et branchages ne facilitant pas la photographie non plus, mes clichés restent peu nombreux pour le moment. Mais le plus important, c'est de les savoir là, vous ne croyez pas ? (Bouresse, Rue du Bureau, 05/01/2017) *****
Chouette hulotte - Strix aluco Juvéniles, les Chouettes hulottes sont de vraies boules de plumes. Leur regard attendrissant en ferait craquer plus d'un ! En milieu forestier, les adultes nichent dans les arbres creux ou d'anciens nids suffisamment grands pour accueillir toute la famille. La femelle pond entre 2 et 4 oeufs blancs tout ronds. Également appelées "Chat-huant" du fait de leurs cris stridents, ces chouettes se nourrissent de rongeurs, oiseaux, insectes et batraciens. La jeune chouette devant apprendre à voler passe quelque temps au sol. Ses parents continueront à la nourrir jusqu'à ce qu'elle puisse se débrouiller toute seule. (La Planchette, Queaux, le 07/06/2020) Voir plus de photos *****Grues cendrées - Grus grus Nous sommes le 18 février 2013 et depuis hier, on ne cesse d'apercevoir des grues cendrées passer au-dessus de notre village et l'on ne peut être insensible à leur cri perçant, khrô khrô, que l'on entend de très loin. Cet échassier gris au long cou mesure un mètre de long pour une envergure moyenne de deux mètres. Vu d'en bas, on a bien du mal à imaginer qu'elles sont si grandes. Les grues passent l'hiver en Afrique, puis regagnent l'Europe du Nord au printemps pour se reproduire. Leur vol migratoire est en forme de V. Les grues plânent, cou et pattes tendus, se laissant porter par les courants pour économiser leurs ressources. Quand celle qui se trouve en tête de la formation est fatiguée, elle passe à l'arrière et se fait remplacer par une autre de ses congénères. Elles vivent dans les zones marécageuses et se nourrissent principalement d'insectes, de graines, de jeunes pousses et de divers petits mollusques. *****
Buse variable - Buteo buteo La buse, majestueuse, perchée au sommet d'un arbre, surveille de son oeil aiguisé le moindre mouvement au sol, prête à fondre sur sa proie. Elle pousse un cri strident en s'envolant, tournoie, puis va se poser un plus loin. C'est son territoire, ici. Elle ne s'en éloigne pas beaucoup. Février. Ce n'est pas encore la saison de nourrir les petits, mais dans quelques mois la chasse sera ouverte et les petits rongeurs devront redoubler d'ingéniosité pour ne pas finir dans les serres de ce rapace ! (01/02/2014)
Buse variable juvénile qui vient boire de l'eau et prendre son bain au Verger (Le Verger, Bouresse, le 01/10/2019)