SandrinePhotos - Esprit Nature
Salamandre tachetée, Salamandra salamandra, Urodèles, Salamandridae, Refuge LPO La Planchette, Queaux (13)
Autres petites Bêtes (p.3)
Triton marbré, Triturus marmoratus, La Planchette, Queaux 86 (104)
Triton marbré - Triturus marmoratus - Salamandridae
Blottis dans un tas de bois, ces deux Tritons marbrés, installés tête-bêche entre deux bûches partagent la place avec une limace. Un bien bel exemple de cohabitation !
Le Triton marbré est noir avec de larges marbrures vertes et une ligne rouge le long du dos.
Le mâle arbore une crête dorsale au bord droit lorsque vient la saison des amours. Mais pour l'instant, l'automne approche et pour eux, le temps de l'hivernage. Alors quoi de mieux qu'un bon tas de bois ! La présence de mares ou de petits étangs est primordiale pour leur développement puisque la femelle ira pondre ses oeufs (environ 200) dans la végétation de ces eaux stagnantes.
(La Planchette, Queaux, le 13/09/2024)
Triton marbré, Triturus marmoratus, batraciens, Le Verger, Bouresse (14)

Triton marbré - Triturus marmoratus - Salamandridae
Un triton marbré a élu domicile dans la cave avec crapauds, grenouilles et quelques araignées pour passer l'hiver en toute sécurité. Et pourquoi pas ? Cependant, sa présence nous intrigue. L'aurions-nous ramené dans le bois de la Planchette récemment stocké au Verger ? (Le Verger, Bouresse, le 10/10/2024)
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Salamandre tachetée, Salamandra salamandra, Urodèles, Salamandridae, Refuge LPO La Planchette, Queaux (13)
Salamandre tachetée - Salamandra salamandra - Salamandridae
Voici une salamandre tachetée bien dodue qui a trouvé refuge sous un paillis de ronces pour passer l'hiver. Sa peau est brillante, lisse, sans écailles, noire rayée de jaune vif. Mieux vaut ne pas y toucher car elle sécrète un poison pour dissuader les prédateurs. Sa tête est ronde, sa queue assez courte. Elle n'a pas de griffes. Elle apprécie les zones humides et boisées aux abords d'un cours d'eau qui lui permettent d'hiberner en toute tranquillité. L'accouplement a lieu à la fin de l'été. Le mâle dépose son sperme sur le cloaque de la femelle qui l'absorbe ainsi. La gestation va durer plusieurs mois. En février, elle sort de sa cachette et recherche flaques, fossés ou mares peu profondes pour pondre ses oeufs. Les juvéniles resteront dans l'eau deux ou trois mois, le temps que leurs poumons soient complètement développés. L'alimentation de cet étonnant urodèle est constituée de vers, d'escargots et de petites insectes qu'il capture le plus souvent la nuit.
(Refuge LPO La Planchette, Queaux, le 28/11/2019)

Salamandre tachetée, Salamandra salamandra, Urodèles, Salamandridae, Refuge LPO La Planchette, Queaux (3)Salamandre tachetée, Salamandra salamandra, Urodèles, Salamandridae, Refuge LPO La Planchette, Queaux (12)
Quand le rêve devient réalité...
Larve de Salamandre tachetée dans la mare, Refuge LPO, La Planchette, Queaux (20)
Depuis quelques jours, de petites larves de Salamandre tachetée barbotent dans la mare de la Planchette. Bien plus grandes que des têtards, environ 3 cm de long, corps et queue mouchetées de petites taches foncées, branchies à l'arrière de la tête par lesquelles elles respirent, quatres petites pattes aux doigts écartés, elles font la planche à la surface de l'eau et disparaissent dans les profondeurs si l'on s'approche un peu trop. Elles resteront deux à trois mois dans l'eau, temps nécessaire au développement de leurs poumons, puis gagneront la terre ferme pour vivre une nouvelle vie. (La Planchette, Queaux, le 01/02/2020)
Salamandre tachetée toute noire, Salamandra salamandra, Mélanisme, Papillonnade du 21 octobre 2021 Vienne Nature, Fontaine le Comte (17)
Fait singulier, les Salamandres tachetées peuvent être atteintes de mélanisme et n'avoir aucune tache jaune, comme celle-ci, rencontrée dans le bois de Fontaine-Le-Comte près de Poitiers vers 19h30. Sa peau est toute noire, peut-être un peu plus rosée là où devraient se situer les taches jaunes. (20 octobre 2021)
Salamandre tachetée toute noire, Salamandra salamandra, Mélanisme, Papillonnade du 21 octobre 2021 Vienne Nature, Fontaine le Comte (16)

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Calotritons des Pyrénées mâle et femelle accouplés, Calotriton asper, Euprocte des Pyrénées, Salamandridae, La Dent d`Orlu, Ariège, juillet 2016
Calotritons des Pyrénées mâle et femelle accouplés 
 Calotriton asper - Salamandridae
 Appelé auparavant l'Euprocte des Pyrénées, le Calotriton est une espèce endémique et protégée des Pyrénées. Il figure sur la Liste rouge des amphibiens de France métropolitaine 2015. Il ressemble à une Salamandre, la tête large et le corps plat. Son dos est rugueux et de couleur vert olive. Son ventre est teinté de jaune ou d'orangé. Alors qu'il passe l'hiver enterré au sec, il se dirige vers les sources, les torrents ou les petits cours d'eau à la période de reproduction (avril-août). La femelle pond ses oeufs isolément sous les pierres. Les jeunes larves naîtront 5 à 6 semaines plus tard mais ne deviendront adultes qu'après une longue métamorphose et minimum deux ans avant de pouvoir se reproduire : une très longue étreinte amoureuse pendant laquelle le mâle s'entortille solidement à la femelle en la maintenant de sa queue et de ses pattes. 
(La Dent d'Orlu, Ariège, juillet 2016)
Triton palmé dans la mare, Lissotriton helveticus, Amphibiens, Salamandridae, le Verger, Bouresse (7)
Triton palmé - Lissotriton helveticus
Notre petite mare avait besoin d'un bon nettoyage car elle était un peu trop envahie de myriophylle. Même si ces plantes aquatiques représentent un bon abri pour les petites bêtes comme les tritons ou les larves de libellules, il faut également que la mare respire. Il y a d'autres cachettes comme des bouts de bois mort qui feront très bien l'affaire. 
(Bouresse, le Verger, le 11/03/2020)
Triton palmé, Lissotriton helveticus, amphibien du Poitou-Charentes, Salamandridae, Bouresse (26)
Triton palmé juvénile - Lissotriton helveticus
Autour de la mare, la vie commence à s'éveiller. Une pierre, un bout de bois, un morceau d'écorce, tous ces éléments du paysage ne sont pas là pour rien. Ils permettent à une micro faune de se mettre à l'abri, d'hiverner ou d'achever sa croissance avant le grand réveil du printemps. Ainsi, est-ce le cas pour ces jeunes Tritons palmés qui ne tarderont pas à regagner leur milieu aquatique. (Bouresse, 08/03/2015)
(Voir plus de photos)
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Orvet fragile, Anguis fragilis Linnaeus, prédaté par un rapace, Balade route de l`Isle Jourdain, Sud Vienne 86 (7)
Orvet fragile - Anguis fragilis - Anguidae
Pas de chance pour cet Orvet fragile, retrouvé mort au milieu d'un chemin. Un rapace avait dû le capturer et le perdre en vol. Un coup de bec perçant, des griffes bien acérées et une chute vertigineuse ont eu raison de lui.

L'Orvet fait partie des anguidés, une famille de sauriens. Il s'agit donc bien d'un lézard et non d'un serpent même s'il est dépourvu de pattes.
Comme tous les lézards, une fois sa queue coupée, elle repousse, mais beaucoup moins que celle d'origine. 
Son nom vient du fait qu'il se "brise" très facilement. On le surnomme même "serpent de verre". 
 Son corps peut atteindre 40 cm de long. Il est recouvert d'écailles dorées, lisses et luisantes. La femelle a une bande noire sur le flanc. Il a des moeurs plutôt nocturnes et se nourrit de vers et de limaces. En journée, il se cache sous les pierres ou dans les grandes herbes. Ils hibernent à plusieurs dans des trous qu'ils creusent dans le sol ou des galeries de rongeurs. On en dénombre parfois plusieurs dizaines au même endroit.
(Route de l'Isle Jourdain, Sud-Vienne 86, le 07/09/2022)

Orvet fragile, Anguis fragilis Linnaeus, prédaté par un rapace, Balade route de l`Isle Jourdain, Sud-Vienne 86 (6)

  • SandrinePhotos dit :
    14/11/2024

    Bonjour Marie, ce chemin doit être très fréquenté ! Comptons sur le civisme et l'esprit d'observation des promeneurs pour protéger toutes ces espèces ! Sandrine

  • Marie dit :
    13/11/2024

    J’en ai vu un cet été dans la forêt de Mouliere sur le chemin des Chaignons et je l’ai mis à l’abri dans les herbes du sous bois pour éviter son écrasement par les promeneurs

  • SandrinePhotos dit :
    14/9/2024

    Bonjour Michel ! C'est en déplaçant un tas de bois que nous les avons trouvés. C'était une première pour nous ! Au départ, je pensais à des salamandres. Mais non, des Tritons marbrés ! Quant aux limaces, l'"invasion" a été générale cette année. Elles ont apprécié l'abondance de pluies. À bientôt pour d'autres découvertes ! Sandrine

  • Michel C dit :
    13/9/2024

    Bonsoir Sandrine ....... J'ai moi aussi de grosses limaces dans mon jardin, des grosses rouges - une invasion - mais je n'ai pas eu la chance de les trouver en compagnie de ces superbes tritons marbrés. Normal, le MNHN nous dit que l'aire de répartition de ce triton s'arrête au Sud de Paris et mon jardin est à 40Km au Nord Ouest !!!
    Heureusement, vous êtes là pour me la faire découvrir, merci Sandrine.

  • SandrinePhotos dit :
    26/10/2021

    Bonjour Michel ! Non, non, elle est bien de chez nous, celle-là. Juste une petite particularité. Moi aussi, je les préfère colorées !

  • Michel C dit :
    25/10/2021

    Bonjour, ..... Belle découverte que cette salamandre tachetée atteinte de mélanisme, mais je la préfère avec ses jolies taches jaunes et sa brillance naturelle.
    Je crois qu'il existe une salamandre noire cantonnée aux Alpes, la votre a des "taches" plus claires, ce n'est donc pas une migrante ....

  • SandrinePhotos dit :
    29/11/2019

    Bonjour, Michel ! Comme vous dites ! Ce terrain au bord de la Vienne se dévoile petit à petit et les surprises vont être nombreuses, je le sens ! Pour la Salamandre, c'était ma première ! Je l'ai mise dans la casquette de mon mari pour la déplacer. Elle avait hâte de retourner se cacher. Je n'ai pas pu en profiter longtemps. Mais je suis sûre qu'il y aura de nouvelles occasions de la croiser, maintenant !

  • Michel C dit :
    29/11/2019

    Bonjour Sandrine, ... J'ai déjà rencontré la salamandre 3 ou 4 fois, dans un coin de forêt humide. Elle n'est pas toxique (irritante) pour l'homme, sauf muqueuses ou plaie cutanée. Alors, je l'ai prise en main pour mieux l'admirer !!! Quel magnifique animal , j'aimerais en voir plus souvent ,mais elle se fait rare. Il me semble qu'elle est protégée. Voilà une première bonne surprise de votre refuge au bord de l'eau, je pense que vous en aurez bien d'autre.