Calotritons des Pyrénées mâle et femelle accouplés
Calotriton asper - Salamandridae
Appelé auparavant l'Euprocte des Pyrénées, le Calotriton est une espèce endémique et protégée des Pyrénées. Il figure sur la Liste rouge des amphibiens de France métropolitaine 2015. Il ressemble à une Salamandre, la tête large et le corps plat. Son dos est rugueux et de couleur vert olive. Son ventre est teinté de jaune ou d'orangé. Alors qu'il passe l'hiver enterré au sec, il se dirige vers les sources, les torrents ou les petits cours d'eau à la période de reproduction (avril-août). La femelle pond ses oeufs isolément sous les pierres. Les jeunes larves naîtront 5 à 6 semaines plus tard mais ne deviendront adultes qu'après une longue métamorphose et minimum deux ans avant de pouvoir se reproduire : une très longue étreinte amoureuse pendant laquelle le mâle s'entortille solidement à la femelle en la maintenant de sa queue et de ses pattes.
(La Dent d'Orlu, Ariège, juillet 2016)
Triton palmé - Lissotriton helveticus
Notre petite mare avait besoin d'un bon nettoyage car elle était un peu trop envahie de myriophylle. Même si ces plantes aquatiques représentent un bon abri pour les petites bêtes comme les tritons ou les larves de libellules, il faut également que la mare respire. Il y a d'autres cachettes comme des bouts de bois mort qui feront très bien l'affaire.
(Bouresse, le Verger, le 11/03/2020)
Triton palmé juvénile - Lissotriton helveticus
Autour de la mare, la vie commence à s'éveiller. Une pierre, un bout de bois, un morceau d'écorce, tous ces éléments du paysage ne sont pas là pour rien. Ils permettent à une micro faune de se mettre à l'abri, d'hiverner ou d'achever sa croissance avant le grand réveil du printemps. Ainsi, est-ce le cas pour ces jeunes Tritons palmés qui ne tarderont pas à regagner leur milieu aquatique. (Bouresse, 08/03/2015)
(Voir plus de photos) ***** Orvet fragile - Anguis fragilis - Anguidae
Pas de chance pour cet Orvet fragile, retrouvé mort au milieu d'un chemin. Un rapace avait dû le capturer et le perdre en vol. Un coup de bec perçant, des griffes bien acérées et une chute vertigineuse ont eu raison de lui. L'Orvet fait partie des anguidés, une famille de sauriens. Il s'agit donc bien d'un lézard et non d'un serpent même s'il est dépourvu de pattes. Comme tous les lézards, une fois sa queue coupée, elle repousse, mais beaucoup moins que celle d'origine. Son nom vient du fait qu'il se "brise" très facilement. On le surnomme même "serpent de verre".
Son corps peut atteindre 40 cm de long. Il est recouvert d'écailles dorées, lisses et luisantes. La femelle a une bande noire sur le flanc. Il a des moeurs plutôt nocturnes et se nourrit de vers et de limaces. En journée, il se cache sous les pierres ou dans les grandes herbes. Ils hibernent à plusieurs dans des trous qu'ils creusent dans le sol ou des galeries de rongeurs. On en dénombre parfois plusieurs dizaines au même endroit.
(Route de l'Isle Jourdain, Sud-Vienne 86, le 07/09/2022)