Clocher de l'Église Notre-Dame de Bouresse Le clocher fut restauré à de nombreuses reprises :
En 1858, la charpente du clocher fut reconstruite à neuf par la commune pour la somme de
994 fr.40 centimes. (Notes de l'abbé Gaillard)
Déjà en mauvais état, il fut atteint par la foudre en juin 1947. Il fut complètement remis à neuf
(ardoises et charpente) en fin d'année 1947 par les soins de la municipalité de Bouresse. À
cette occasion, une corde neuve et 2 demies cordes pour les cloches furent payées par la commune.
L'abbé Touraine officiait alors dans notre paroisse.
Le clocher a été à nouveau restauré en début d'année 2015 par l'entreprise de couverture Abaux
de La Trimouille. Au cours du XIIIème siècle, de nouvelles terres sont défrichées et cultivées, comme l'Épinet ou Habéan (aujourd'hui Nablan). L'abbaye retrouve une grande part de son autorité sur la région en limitant les pouvoirs des officiers seigneuriaux, les châtelains de Lussac continuant malgré tout à revendiquer leurs droits et leurs privilèges sur les terres de Bouresse. C'est un vrai bras de fer que se livrent les deux parties. L'exercice de la justice est également sujet à discordes mais un compromis entre les seigneurs de Lussac Hélie de la Vergne et Guillaume Chenin et l'abbaye de Nouaillé parvient à être signé au sujet de la haute justice de Bouresse vers 1216.
Ce n'est qu'à la fin du XIIIème siècle que l'abbaye de Nouaillé recouvre une souveraineté totale sur la seigneurie de Bouresse. Les dons (fiefs, maisons, droits) en faveur de l'abbaye se multiplient. Seul le prieur de Bouresse est habilité à rendre la justice. Un vol par effraction nocturne était ainsi puni de mort. Le coupable était pendu et mis aux fourches en public. Si l'on avait commis bien moindre crime, on nous bannissait ou nous coupait l'oreille. Mais tout récidiviste était pendu. Les corps des suicidaires étaient trainés dans tout le village, puis empalés sur des fourches. Les femmes étaient portées au bûcher. Les criminels attendaient leur jugement en prison mais il y avait bien peu de salut de l'autre côté des barreaux. (Source : La seigneurie de Bouresse en Poitou du XIè au XIIIè siècle -Rodrigue Lavoie)
Au XIVème siècle, le Prince Jean, fils du Roi de France et Comte de Poitou, accorde aux habitants de Bouresse une exemption de guet au château de Montmorillon. Notre Dame de Bouresse sous la Neige - Ancienne Tombe du Cimetière de Bouresse